SAFARI réserve chorégraphique

LE DISPOSITIF

met littéralement les spectateurs en mouvement. Ces derniers sont invités à arpenter un territoire donné mais relativement vaste (quelques hectares) où ils sont amenés à pister, c’est à dire à traquer, et à rencontrer (ou non) des événements, qu’ils soient performatifs ou non.
Dans le safari, il s’agit de parcourir des paysages à la recherche d’êtres vivants à suivre, sentir, deviner, regarder, observer, photographier, parfois tuer. Dans ce Safari, il s’agit pour les spectateurs de parcourir des paysages à la recherche d’êtres divers à suivre, sentir, deviner, regarder, observer, parfois tutoyer.

Les enjeux dramaturgiques se construisent dans la distribution plus ou moins aléatoires au fil du temps et de l’espace des différentes entités en présence (humaines et non humaines, performeuses et spectatrices, animales et végétales, terrestres et astrales, réelles et imaginaires, bruyantes et silencieuses…) En engageant l’attention du public de cette manière particulière, la surprise de la rencontre et l’excitation de l’imprévu sont à l’honneur.

BÊTES SANS SCÈNES

Au sein de l’espace de jeu choisi et délimité, les performers se déplacent, migrent, voyagent ensemble ou par petits groupes d’individus, et sont au travail de leur partition chorégraphique et langagière sans pour autant forcément chercher à attirer l’attention. Jamais seuls, toujours en duo avec des êtres présents ou absents, visibles ou invisibles, ils sont eux-mêmes dans une pratique de pistage qui les met en mouvement.

Cette partition est une mise en jeu de multiples relations : à l’ environnement, à l’espace, au temps, aux autres entités, qu’elles soient humaines ou non, vivantes ou non, perceptibles ou non. Au fil des sessions de travail dans l’espace choisi pour jouer, nous aiguisons une pratique commune autour de l’improvisation, où s’entremêlent transformation et cohabitation, attente et surprise, visible et invisible. Avant tout, il est question de la rencontre du vivant, dans son ajournement comme dans son achèvement.

SPÉCIMENS

Une réserve chorégraphique ouverte par Céline Larrère.
Faune : Vidal Bini, Céline Larrère, Bleuène Madelaine, Mathilde Monfreux, Eve Petermann, Diane Sorin.

Septembre 2020 : Festival Entre cour et jardins – Poligny
Septembre 2021 : Festival Entre cour et jardins – CDCCN Le Dancing – Dijon

Production : Morula.

Septembre 2020 : le projet a été accueilli avec coproduction par Mi-Scène dans le cadre du dispositif de Résidence Territoriale financé par la DRAC Bourgogne Franche-Comté, en étroite collaboration avec Le Dancing / CDCN de Dijon. Programmé par le Dancing /CDCN de Dijon dans le cadre du Festival Entre Cour et Jardins, 19 et 20 septembre 2020.

SAFARI a bénéficié du soutien de la DRAC Bourgogne Franche-Comté (aide à la reprise 2021) et a été rejouée lors de l’édition 2021 du Festival Entre Cour et Jardins à Talant, Côte d’or, en octobre 2021.

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